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Bonjour Antoine Bonnet, pouvez-vous vous présenter pour vos futurs

lecteurs ?

Je suis un sudiste, autant attaché à la farniente qu’à mes racines du Sud-Ouest. J’écoute du thrash metal, bois du pastis et passe le plus clair de mon temps libre à lire et écrire.

Je travaille dans le médico-social et j’ai toujours aimé faire travailler mon imagination et la coucher par écrit, la langue française étant une vraie bénédiction sur ce point. J’ai d’ailleurs écrit un premier roman de science-fiction : La Genèse de l’Apocalypse, disponible sur le site Bookelis.

De quoi parle votre livre ?

Mon livre parle du type de personnes que le mondialisme ne laisse pas exister : le petit blanc de la classe moyenne qui, loin de l’assistanat et du progressisme, essaie de survivre dans une réalité égoïste. J’en profite pour aborder différents sujets avec comme toile de fond la Provence dans laquelle j’ai grandi. Pour le personnage je me suis beaucoup inspiré du film de Gaspar Noé Seul contre Tous et de Caïn Marchenoir.

Quelles sont vos influences en fiction comme en essai ?

Je lis absolument de tout mais les plumes qui m’intéressent le plus sont celles qui sortent des sentiers battus, autant au niveau du style qu’au niveau du sujet abordé.

Grand amateur de fantaisie et science-fiction je préfère le percutant et un peu punk Thierry Di Rollo à la sf pistolet laser calibrée et importée par les grandes maisons d’éditions peu enclin à prendre des risques. Adolescent j’ai beaucoup lu de romans se passant dans les univers de Warhammer avant de prendre un virage plus classique et terminer là où j’en suis, à savoir la beauté du style et la profondeur dont Céline et Léon Bloy sont selon moi les maîtres.

J’ai été marqué par des plumes comme Kennedy Toole, Burroughs, Calaferte ou encore Bukowski.

Des auteurs comme Alain Soral ou Felix Niesche m’ont fait découvrir le « texticule », exercice auquel je me suis essayé avec plaisir.

Vous décrivez dans votre livre une figure paternelle en perdition,

comment analysez-vous cette destruction dans la société ?

Quand j’ai fini d’écrire ce livre fin 2017 cette figure paternelle en perdition s’était dessinée d’elle-même au fil de l’inspiration, sans forcément vouloir faire passer un message en particulier. Mais en y pensant maintenant et avec l’accélération de l’agenda politique mondialiste, il est clair qu’en 2020 le père est l’ennemi numéro un du Système. Après avoir tué la figure du roi père de l’État, déraciné et brûlé dans le flambeau des Lumières les racines catholiques de nos ancêtres, il ne restait qu’un dernier obstacle sur la route du Saint Profit. Le Système, qui cherche toujours de nouveaux marchés à conquérir pour assouvir son appétit sans fin, a vite compris que le père était le verrou qui ferait sauter le dernier barrage.

Après avoir atteint la frustration, le mal-être et le virtuel il s’est dit qu’il devait bien y avoir une réponse à sa fameuse question : pourquoi le porno en 3D et le nouveau smartphone coûtant un SMIC n’ont-t-ils qu’un succès relatif ?

La faute à la figure paternelle, dernier obstacle à l’enfant pourri gâté.

Car le daron à l’ancienne comme il en reste quelques un encore sur cette Terre, mon père le premier, sont des ennemis instinctifs de ce monde maternant et infantilisant. « Celui à qui on la fait pas » est toujours sceptique quand on essaie de choisir à sa place ce qui est mieux pour lui : même si ça gâche son samedi il va préférer réparer le lecteur dvd de son fils avec une astuce à 20 centimes plutôt que d’abdiquer face aux injonctions de l’obsolescence programmée, va toujours tempérer les achats et éduquer à l’huile de coude et au mérite ses enfants pour qu’ils ne deviennent pas des ingrats consuméristes. Et il va se méfier par-dessus tout et à juste titre de l’État maternant qui veut brider sa liberté au nom de sa « sécurité ».

Tout a été donc fait pour réduire à néant cette figure paternelle : la crucifixion en place publique du « patriarcat » qui serait la cause de tous nos problèmes, la fin du service militaire et le peu de chance pour un père de famille divorcé d’avoir droit à voir ses enfants en sont de tristes exemples.

Dans notre Occident rongé par la moraline l’homme en tant que père n’est désormais qu’un bouc émissaire, mauvais bougre macho bon qu’à payer des impôts et fermer sa gueule. Et c’est un sujet qui me tient à cœur, car je compte bien un jour tenir le rôle qu’à eu mon père et le sien avant lui.

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