Texte à lire en continuité de l’article intitulé “ce qui se cache derrière Orlando.”
Le fait d’avoir compris, grâce au christianisme, que la victime est toujours innocente et que la violence est vaine, nous fait rentrer dans la “modernité”. En effet, nous ne pouvons plus dire que “nous ne savons pas ce que nous faisons”, nous savons grâce au Christ que les mécanismes de créations civilisationnelles sont injustement violents. Nous sommes désormais obligés de nous poser les questions du “pourquoi?” et du “comment?” ce que, bien entendu, nous ne faisons jamais. La seule figure qui pourrait y répondre pour refonder le mouvement linéaire est la figure du Père. N’étant temporairement plus là, nous retournons dans les sempiternelles forces du Destin et nous reproduisons les mêmes schémas : nouvelles victimes sacrifiées (autrement dit “rendues sacrées”) pour une nouvelle mythologie.
Lire l’article de départ “ce qui se cache derrière Orlando”.
Monsieur Durain, votre analyse sur cette nouvelle mythologie est très bien vu. Je ne comprenais pas mais je crois que c’est une question de paradigme, le vôtre est profond et hors médiatique.
Bien cordialement
L’important est de sortir de la vision court-termiste qui ne voit que la guerre comme projet final à tout événement violent. La guerre, elle aussi, n’est qu’une transition vers un monde nouveau. La question étant : quels sont les groupes à réunir ? Au profit de qui ? Contre quelles valeurs ?
Sylvain Durain
J’ai lu votre livre sur Hollande 2017, je comprends mieux votre point de vue est iconoclaste mais ne manque pas d’intérêt.